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L’économie circulaire : des métiers d’avenir au service de notre terre

L’économie circulaire va-t-elle réinventer le monde de l’industrie ?
À l’opposé de l’économie classique où tout fonctionne de manière linéaire : extraire, produire, jeter. L’économie circulaire représente un modèle plus vertueux. Aujourd’hui, c’est un schéma qui se développe de plus en plus et créé de nouveaux métiers.

Selon ADEME, l’économie circulaire vise à changer de paradigme par rapport à l’économie dite linéaire, en limitant le gaspillage des ressources et l’impact environnemental, et en augmentant l’efficacité à tous les stades de l’économie des produits. L’économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets. Ce schéma contribue à la préservation des ressources, de notre environnement, de notre santé, mais aussi au développement de l’économie et l’industrie des territoires, et enfin à la réduction des déchets et du gaspillage. Ce concept se définit comme une économie verte. Les enjeux sont à la fois environnementaux, économiques et sociaux.

Ce nouveau modèle de production et de consommation génère de nouvelles activités et consolide les filières industrielles. Il permet ainsi de créer des emplois durables sur le territoire et non délocalisables. En 2020, le gouvernement estimait que 300 000 emplois pouvaient être créé dans le secteur de l’économie circulaire. Par exemple, le développement des activités de réparation, réutilisation et recyclage des déchets génère 25 fois plus d’emplois que la mise en décharge des déchets.

En 2022, dans le cadre de la REP du bâtiment, le Groupe Legendre Immobilier propriétaire d’un ancien bâtiment EDF fait le choix d’une déconstruction responsable et sollicite les acteurs locaux. 

Economie circulaire 56 coordonne les salariés en parcours du Groupe Néo 56. Par la suite, Tri’n’Collect assure la supervision de la dépose et la logistique des matériaux : formation au tri à la source, identification des filières de valorisation locales adaptées, mise en place du matériel de tri et stockage des matières déposées.

Ce sont donc 20 salariés en parcours d’insertion qui ont contribué à la déconstruction sélective du bâtiment. Ce chantier de 5 500m2 de bureaux qui représentait 750 tonnes de matériaux, a été revalorisé à 95%. Dans un monde où les énergies et les matériaux se raréfient, cette action montre l’impact positif, tant sur l’environnement que sur les emplois qu’elle génère.  

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